Entre 2022 et 2025, des entreprises, collectivités, associations, prestataires informatiques et établissements de santé ont fait appel à Databack en urgence après des attaques de type ransomware. Leurs témoignages convergent : réactivité le jour même, récupération de la quasi-totalité des données, déchiffrement de disques et de sauvegardes chiffrées, et accompagnement jusqu’au redémarrage des systèmes d’information. Databack propose une solution ransomware adaptée à ces situations.
Cet article s’appuie sur ces retours d’expérience concrets pour expliquer comment se déroule une récupération de données après ransomware, en quoi consiste le déchiffrement de sauvegardes chiffrées (y compris Veeam), et comment une réponse d’urgence cyber bien orchestrée permet de préserver la continuité d’activité.
Les enjeux d’une attaque ransomware pour vos données
Une attaque de type ransomware ne se contente plus de chiffrer quelques fichiers : les témoignages reçus montrent des scénarios de crise majeurs, où l’attaquant :
- chiffre l’ensemble des serveurs de production ;
- paralyse les services métiers et les outils de travail quotidiens ;
- cible et efface les sauvegardes, parfois sur plusieurs sites ou médias ;
- s’attaque aux bases Active Directory (AD) indispensables à l’authentification et à l’accès aux applications ;
- compromet les jeux de sauvegarde sur disques, NAS ou solutions comme Veeam Backup.
Les conséquences opérationnelles sont immédiates :
- impossibilité de facturer, produire ou livrer ;
- arrêt de services essentiels aux usagers pour les collectivités ;
- fort impact sur la prise en charge des patients pour les structures de santé ;
- situation de stress extrême pour les équipes internes et les dirigeants.
Pourtant, les retours de terrain le prouvent : même lorsque les sauvegardes ont été chiffrées ou partiellement détruites, une récupération massive de données reste souvent possible à condition d’intervenir vite, avec les bonnes méthodes et des outils spécialisés.
Pourquoi la récupération de données reste souvent possible
Les attaques réussies donnent l’impression que tout est perdu. Plusieurs clients de Databack indiquent avoir initialement perdu espoir avant l’analyse. Cependant, la réalité technique est plus nuancée. Plusieurs facteurs permettent généralement de récupérer une part importante des données :
- Multiplicité des supports: disques internes, NAS de sauvegarde, disques externes, parfois plusieurs sites ou baies de stockage. Même si certains sont effacés ou chiffrés, d’autres contiennent encore des fragments exploitables.
- Redondance des données: fichiers métiers, bases de données, exports, rapports, archives, images système… Les mêmes informations existent souvent sous plusieurs formes.
- Traces de sauvegardes antérieures: même si des rétentions ont été purgées (par exemple, malgré 14 jours de rétention pour certains clients), des blocs ou métadonnées subsistent et peuvent être réassemblés.
- Mécanismes internes des solutions de sauvegarde: les formats de sauvegarde (dont Veeam) et leurs métadonnées peuvent permettre de reconstituer des jeux de données, y compris dans des contextes de chiffrement.
Le cœur de la valeur ajoutée de Databack réside précisément dans la capacité à analyser finement ces supports, à décrypter ce qui peut l’être et à croiser plusieurs sources pour reconstituer la vision la plus complète possible des données perdues.
Réponse d’urgence cyber : une prise en charge structurée
Les témoignages reçus montrent un schéma récurrent de prise en charge. Lorsqu’un client ou son assureur contacte Databack après une cyberattaque, la réponse s’organise en plusieurs étapes complémentaires.
Étape 1 : diagnostic express et coordination de crise
Dans la plupart des cas rapportés, la mise en relation avec Databack est immédiate, souvent sur recommandation :
- par un assureur cyber ou ses consultants ;
- par un prestataire informatique habituel;
- par un expert cyber ou à la suite d’une déclaration à l’ANSSI pour certains organismes publics.
Dès le premier échange, un diagnostic rapide est posé : nature de l’attaque, type de ransomware, supports impactés, technologies de sauvegarde utilisées, criticité métier. Les clients soulignent la disponibilité, l’écoute et les explications claires fournies dès cette phase, dans un contexte souvent très tendu.
Cette étape permet de définir quelles machines envoyer, comment les transporter de manière sécurisée et comment articuler l’intervention Databack avec :
- les équipes internes ;
- les prestataires forensiques lorsqu’une analyse d’investigation est en cours ;
- les partenaires cyber et les assurances.
Étape 2 : copie sécurisée des serveurs et des supports compromis
Une fois le matériel réceptionné, les équipes Databack effectuent des copies sécurisées des serveurs et supports de sauvegarde dans un environnement maîtrisé. Certains clients décrivent l’envoi :
- de serveurs complets récupérés par Databack dès le jour de la découverte de l’incident ;
- de NAS de sauvegarde compromis ;
- de disques de sauvegarde cryptolockés ;
- voire de la moitié d’une infrastructure complète via un transporteur spécialisé.
Cette phase a plusieurs objectifs essentiels :
- sécuriser l’empreinte des données pour pouvoir travailler sans risque de nouvelle altération ;
- permettre au client de récupérer rapidement son matériel pour reconstruire son système (réinstallation des environnements Windows, logiciels métiers, etc.) ;
- isoler l’analyse technique des enjeux de remise en état des serveurs.
Des clients témoignent ainsi avoir reçu leurs serveurs remis à disposition rapidement, pendant que Databack travaillait en parallèle sur les copies pour le déchiffrement et la récupération des données.
Étape 3 : déchiffrement des disques et des sauvegardes chiffrées
Une part importante des missions décrites concerne le déchiffrement de disques stratégiques et de jeux de sauvegarde chiffrés. Plusieurs organisations indiquent par exemple :
- que leurs disques de production ont été totalement chiffrés ;
- que leurs supports de sauvegarde (y compris ceux de 2 centres de sauvegarde distincts) ont été effacés ou chiffrés ;
- que des sauvegardes Veeam Backup chiffrées étaient devenues inexploitables après une première tentative chez un autre prestataire.
Dans ces situations, Databack intervient pour :
- analyser la structure des données chiffrées et identifier ce qui peut être techniquement exploitable ;
- travailler au niveau bas sur les disques et images de sauvegarde pour extraire les blocs encore cohérents ;
- décrypter ou contourner certains mécanismes lorsque cela est possible, en s’appuyant sur une expertise spécifique des formats de sauvegarde comme Veeam ;
- valider progressivement les données récupérables avec le client pour prioriser les volumes à restituer.
Les retours soulignent le caractère maîtrisé du processus, depuis la mise à disposition des supports jusqu’au diagnostic détaillé des perspectives de récupération.
Étape 4 : reconstitution des jeux de sauvegarde en croisant plusieurs supports
Un des points forts souvent mis en avant est la capacité de Databack à croiser plusieurs sources de données pour reconstruire des environnements complets. Un directeur informatique relate ainsi qu’après une attaque ayant purgé les sauvegardes de plusieurs clients, l’équipe Databack a :
- exploité la plupart des données chiffrées par l’attaquant ;
- recoupé ces données avec d’autres informations sauvegardées sur d’autres médias ;
- permis de reconstituer la quasi-totalité des données, pourtant ciblées par le ransomware.
Cette approche par recoupement permet :
- de remonter le plus loin possible dans l’historique exploitable ;
- de compenser des trous laissés par des sauvegardes effacées ;
- de retrouver des versions cohérentes de fichiers stratégiques et de bases AD.
Étape 5 : restitution des données et redémarrage contrôlé
Une fois la phase de récupération aboutie, Databack fournit les données sur des supports sécurisés (par exemple, disques externes), structurées pour permettre une réintégration rapide :
- copie des données utilisateurs (par exemple les volumes de type « D: ») sur les environnements reconstruits ;
- remise à disposition des bases AD et fichiers système critiques pour reconstituer l’architecture du SI ;
- accompagnement étape par étape des clients dans la phase de restauration.
Les délais rapportés illustrent l’efficacité de cette approche :
- dans certains cas, moins de 7 jours entre la récupération des serveurs et la remise des données essentielles ;
- dans d’autres contextes plus complexes, 2 à 3 semaines pour récupérer la quasi-totalité des données chiffrées.
Plusieurs clients évoquent avoir ainsi pu reprendre leur activité très rapidement, certains parlant même de « sauvetage de l’entreprise » ou de « retour d’un quotidien de travail réparé pour les patients ».
Ce que disent les organisations accompagnées entre 2022 et 2025
Les retours d’expérience couvrent un large spectre d’organisations : collectivités, entreprises industrielles et de services, associations, structures médico-sociales, groupes de santé, prestataires informatiques… Tous insistent sur la réactivité, la technicité et le professionnalisme des équipes Databack.
| Type d’organisation | Situation rencontrée | Résultat de la récupération | Délai indicatif |
|---|---|---|---|
| Ville moyenne | Cyberattaque avec effacement de données sur 40 serveurs | Jusqu’à 99 % des données récupérées, redémarrage rapide des services | Restauration permettant de limiter l’impact pour les usagers |
| Groupe de santé spécialisé | Ransomware ayant effacé les sauvegardes sur 2 centres | Récupération des données prioritaires et reprise de la reconstruction du SI | Extraction et retour décrits comme « très rapides » |
| Collectivité territoriale | Sauvegardes Veeam Backup chiffrées, première tentative échouée avec un autre prestataire | Seconde tentative confiée à Databack, couronnée de succès | Intervention jugée disponible, professionnelle et efficace |
| Association et secteur médico-social | Systèmes paralysés, sauvegardes effacées, activités de soin impactées | Récupération des données cryptées, reprise des activités pour les usagers et patients | Extraction et retour des données réalisés très rapidement |
| PME et ETI industrielles ou de services | Chiffrement complet de serveurs et de supports de sauvegarde | Récupération de la quasi-totalité des données en plusieurs cas | De quelques jours à 2–3 semaines selon la complexité |
| Prestataire informatique pour compte de clients | Ransomware ayant purgé des sauvegardes malgré 14 jours de rétention | Exploitation et recoupement de données chiffrées, activité des clients sauvée | Réactivité et technicité saluées comme « un fait établi » |
Au-delà des chiffres, les témoignages mettent en avant :
- une communication régulière sur l’état des données récupérables ;
- une capacité à rassurer les équipes internes dans un contexte de crise ;
- un accompagnement de bout en bout, jusqu’à la reprise opérationnelle.
Récupération de données après ransomware : des bénéfices très concrets
Confier la récupération à un spécialiste comme Databack apporte des bénéfices immédiats et mesurables pour les organisations victimes d’un ransomware.
Préserver la continuité d’activité
Plusieurs structures indiquent que la récupération de leurs fichiers stratégiques, de leurs bases AD et de leurs sauvegardes :
- a été cruciale pour la continuité des activités;
- a permis aux services de redémarrer dans des délais compatibles avec leurs engagements vis-à-vis des clients, usagers ou patients ;
- a limité l’ampleur des pertes financières et la désorganisation interne.
Éviter ou limiter la pression au paiement de rançon
Lorsque les données essentielles peuvent être récupérées de manière indépendante, la pression au paiement de la rançon diminue fortement. Plusieurs organisations expliquent avoir pu :
- retrouver leurs données sans dépendre des cybercriminels;
- reprendre la main sur leur calendrier de reconstruction ;
- coordonner plus sereinement les actions avec les équipes de cybersécurité et les assureurs.
Gagner un temps critique en situation de crise
Les délais rapportés (intervention le jour même, données restituées en moins de 7 jours dans certains cas, 2–3 semaines pour des contextes plus sévères) montrent l’impact direct sur :
- la durée réelle d’interruption de service;
- la rapidité de remise en route de la production et des services ;
- la capacité des équipes métiers à retrouver un environnement de travail fonctionnel.
Databack et le déchiffrement de sauvegardes chiffrées (Veeam et autres)
Plusieurs témoignages soulignent des interventions spécifiques sur des environnements où les sauvegardes elles-mêmes ont été atteintes. On retrouve notamment :
- des sauvegardes Veeam Backup chiffrées, devenues inexploitables après une première tentative de récupération par un autre prestataire ;
- des jeux de sauvegarde entièrement chiffrés, dont la quasi-totalité des données a pu être récupérée grâce à l’expertise de Databack ;
- des NAS de sauvegarde analysés et partiellement ou totalement récupérés, permettant de revenir à un état récent par rapport à l’attaque.
Dans ces scénarios, Databack intervient comme un spécialiste de dernier recours, capable de :
- interpréter les formats propriétaires de sauvegarde ;
- reconstruire des catalogues et des jeux de sauvegarde à partir de fragments ;
- décrypter des données chiffrées lorsqu’elles restent techniquement récupérables ;
- proposer une restitution structurée qui facilite grandement les opérations de restauration côté client.
Résultat : même dans des cas où tout semblait perdu, les organisations témoignent avoir récupéré leurs données métiers, leurs documents stratégiques et leurs bases AD, avec à la clé une reprise d’activité accélérée.
Réponse d’urgence cyber et continuité d’activité : les bonnes pratiques à retenir
Les expériences partagées entre 2022 et 2025 permettent également de dégager quelques bonnes pratiques pour mieux gérer une attaque ransomware et préparer la continuité d’activité.
1. Contacter rapidement des experts de la récupération
Plus l’intervention de spécialistes est précoce, plus les chances de récupération sont élevées. Les organisations qui s’en sont le mieux sorties ont souvent :
- fait appel à Databack dès les premières heures de la crise, parfois le jour même ;
- coordonné l’action de Databack avec celle des équipes forensiques et de leurs assureurs cyber;
- limité les manipulations hâtives sur les supports infectés, laissant aux spécialistes le soin d’en faire des copies sécurisées.
2. Travailler sur des copies, pas sur les originaux
Les méthodes utilisées par Databack rappellent l’importance de:
- réaliser des copies complètes des systèmes impactés avant toute tentative de restauration ou de suppression ;
- préserver les supports d’origine, utiles aux analyses forensiques comme aux procédures assurantielles ;
- laisser les spécialistes de la récupération intervenir dans un environnement contrôlé, hors de production.
3. Prioriser les données vitales pour la continuité d’activité
Les retours d’expérience montrent que toutes les données n’ont pas la même criticité. Un accompagnement efficace passe par la définition, avec le prestataire de récupération, de plusieurs niveaux de priorité:
- socle technique: bases AD, fichiers système indispensables à la reconstruction du SI ;
- données métiers vitales: bases de production, fichiers de gestion, dossiers clients, données patients ;
- données de confort: archives anciennes, historiques non indispensables dans l’immédiat.
Cette hiérarchisation permet de concentrer les efforts sur ce qui est indispensable à un redémarrage rapide.
4. Renforcer sa stratégie de sauvegarde après l’incident
Beaucoup d’organisations utilisent l’attaque comme un déclencheur pour:
- repenser leur architecture de sauvegarde (multiplication des médias, segmentation, rétention plus fine) ;
- mieux isoler les systèmes de sauvegarde du reste du SI ;
- prévoir des plans de reprise d’activité qui intègrent la possibilité d’une destruction ou d’un chiffrement des sauvegardes.
L’intervention de Databack et l’analyse détaillée des supports permettent souvent de tirer des enseignements précieux pour rendre le système d’information plus résilient.
Quand solliciter Databack en cas de ransomware ?
Les témoignages convergent sur un point clé : il est préférable de ne pas attendre pour solliciter un spécialiste de la récupération. Databack peut intervenir:
- dès la découverte de l’attaque, en parallèle des premières mesures de confinement ;
- sur recommandation de votre assureur cyber ou de vos prestataires de cybersécurité;
- après une première tentative de récupération infructueuse, y compris sur des sauvegardes complexes comme Veeam Backup ;
- en appui d’un prestataire informatique qui gère la reconstruction de votre SI.
Que vous soyez une entreprise privée, une collectivité, une association ou un établissement de santé, les retours d’expérience de 2022 à 2025 montrent que:
- la quasi-totalité des fichiers stratégiques peut souvent être récupérée ;
- les bases AD et environnements critiques peuvent être restaurés ;
- une continuité d’activité acceptable peut être rétablie en quelques jours ou semaines selon la gravité ;
- la crise peut être transformée en opportunité de renforcer durablement la résilience du système d’information.
En synthèse, l’expérience accumulée par Databack sur la période 2022–2025 démontre qu’une récupération de données après ransomware est loin d’être un pari incertain. Avec une réponse d’urgence cyber structurée, un déchiffrement maîtrisé des sauvegardes chiffrées et un accompagnement continu jusqu’à la reprise, il est possible de sauver non seulement les données, mais surtout l’outil de travail et la confiance des équipes.